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Le régime Khmer rouge est un mouvement politique et militaire du Cambodge, qui a été à la tête de l’Etat entre 1975 et 1979. C’est sur cette période de quatre années que nous traiterons notre sujet. Les Khmers rouges dominaient le pays avec une logique d’idéologie maoïste, développée par le chinois Mao Zedong.  ​
C’est pourquoi nous nous demanderons par qui mais surtout également dans quel but, ces crimes ont étaient commis ?​
Le régime Khmer Rouge, une dictature sanguinaire, a commencé à prendre de l'ampleur dans les années 1975 au Cambodge. Principalement mené et exécuté par quatre dirigeants, ce régime qui se proclamait démocratique au départ, est très vite devenu une horreur pour les habitants du Cambodge. En passant par la torture, la famine, les massacres et les exécutions, un nouveau « départ » pour le pays a voulu être mis en place selon une idéologie bien précise… Un résultat accablant.




En se renseignant sur le régime Khmer rouge de l'époque, on constate qu'il n'y a aucune séparation des trois pouvoirs. Les libertés fondamentales ne sont pas respectées, la souveraineté nationale est inexistante, l'Etat ne dispose pas de plusieurs partis politique et enfin pas de présence de constitution cambodgienne. Le régime instauré par les Khmers rouges est  communiste d’inspiration maoïste, ils instaurent une dictature sanguinaire très violente. 
Pol Pot de son vrai nom SalothSâr, est à la tête de ce régime du Kampuchéa démocratique. Celui-ci se fait appeler "frère numéro 1". Le 17 avril 1975, après 5 ans de guérilla, les Khmers Rouge dirigés par Pol Pot, arrivent enfin à prendre Phnom Penh et mettent ainsi fin au règne du général LonNol, au pouvoir depuis 5 ans grâce à un coup d'état réalisé avec l’aide des EU. C'est à partir de l'ascension au pouvoir de Pol Pot que le Cambodge va connaître une histoire tragique.

Pol Pot durant la période du Kampuchéa démocratique

Documentation Center of Columbia

URL : http://www.cambodiatribunal.org/sites/default/files/documents/Pol%20Pot.jpg


 

​Dès l’ascension de Pol Pot, la mise en place d’un régime bouleversant pour les Cambodgiens est programmée, avec le soutien de la Chine populaire. Une redistribution des terres aux paysans est instaurée pour transformer le pays en une coopérative agraire dominée par le travail des paysans et faire du Cambodge, un pays maoïste extrémiste. Pour cela, la monnaie est supprimée, toute forme de mécanisation est contrariée, les villes sont vidées de leurs habitants et l’éducation est jugée néfaste et donc est  interdite. A cette époque, le Cambodge se voit isolé du reste du monde.

Ce régime a fait de nombreuses victimes. En effet, comme l’on le disait précédemment, les villes sont vidées et leurs citadins sont déportés vers les campagnes, dans des camps de travail, appelées « Killing Fields » par qui ? (en français : champ de la mort), où on les force à travailler. On peut donc parler d’asservissement. Les intellectuels sont jugés comme des ennemis de la société cambodgienne. Ils sont capturés, déportés dans des prisons, questionnés, torturés puis finalement exécutés. Cela dit, le seul port de lunette suffisait pour être considéré comme tels. Egalement, les opposants à ce régime sont déportés dans des prisons. Ils sont souvent exécutés.  Les femmes et parfois des enfants subissent des viols. Pour finir, à cette époque la famine touche le pays. Elle contribue  à faire un très grand nombre de victimes. Au final, on compte un total de 1.7 millions de victimes.


Durant ces quatre années extrêmement difficiles pour le Cambodge, des dirigeants du régime Khmer rouge ainsi que des responsables de prisons se sont montrés impitoyables et sont définis comme des bourreaux responsables en grande partie de crime contre l’humanité. Premièrement, Pol Pot fait partie de cette catégorie de personnes, ayant été le dirigeant des Khmers rouges. Ensuite, nous pouvons évoquer d’autres membres qui ont participé au mouvement Khmer rouge comme le « frère numéro 2 » Nuon Chea, « le frère numéro 3 » Ieng Sary et enfin Khieu Samphan qui sont des dirigeants importants de ce régime. Et pour finir, Douch, (ou  Kang KekIeu), qui fut un des responsables du Santebal (police politique) et nommé à la tête de la prison Tuol Sleng ou plus connu sous le nom de S-21.

                                         Duch                                                                                         

                            URL : http://cybercambodia.com/                                                                                                    URL : http://cybercambodia.com/



Ce massacre s’arrête le 7 janvier 1979 à la suite de  l’intervention de l’armée vietnamienne. La population cambodgienne est gravement touchée par le régime de Pol Pot. Une étude de l’Université de Yale montre un total de victimes de 1.7 millions de morts, soit 20% de la population du Cambodge à cette époque qui compte 7 millions d’habitants. La famine est responsable de  20 à 30% du bilan total de pertes. Pour finir, Douch a ordonné l’exécution de 15 000 personnes à la prison S-21 qui compte seulement 7 survivants.
De nos jours encore, le jugement de ses criminels reste d’actualité. En effet, les bourreaux de cette époque sont jugés au tribunal, parrainé par l’ONU. Nuon Chea, qui conteste son implication dans les crimes a été jugé le 19 septembre 2007 pour crime contre l’humanité et crime de guerre. Ieng Sary a nié,  tout comme Nuon Chea. Jugé le 12 novembre 2007 pour crime contre l’humanité et crime de guerre, ce dernier est mort à 84 ans le 14 mars 2013 alors que son procès n’était pas abouti. Douch, jugé le 13 juillet 2007 pour crime contre l’humanité, crime de guerre, viols, et meurtres avec préméditation. Son procès a été rouvert en 2012 et Douch en sort condamné à la prison à perpétuité. Pol Pot, lui, n’a pas pu être jugé car il décède en 1998 à l’âge de 69 ans.

Les intellectuels et les opposants au régime instauré par les Khmers rouge dirigé par Pol Pot de 1975 à 1979 ont été victimes de l’extrémisme d’une idéologie d’inspiration maoïste. Les conditions difficiles et la famine sont aussi responsables des nombreuses pertes, soit 1.7 millions.

Maëva & Julie

BIBLIOGRAPHIE
• Cambodge : l'indicible horreur, L'express n°3014, publié le 09/04/2009 [CDI]
• Au Cambodge, Douch, l'ex responsable Khmer rouge, condamné à 35 ans de prison, Le Monde n°20374, publié le 27/06/2010 [CDI]
•  Association « Un tour du monde avec nous » de Caroline et Yannick THOMAS, dernière modification le 16/05/2002
URL : http://cayabdl.free.fr/asie/cambodge/cambodge-last.htm
•  Euronews, le 23/09/2009 (modifié le 19 mars 2013)  
URL : http://fr.euronews.com/2009/11/23/retour-sur-les-horreurs-commises-par-les-khmers-rouges/
• Seth Mydans, 14/03/2013, The NewYork Times, URL :http://www.nytimes.com/2013/03/15/world/asia/ieng-sary-khmer-rouge-leader-tied-to-genocide-dies-at-87.html?_r=0

• Wikipédia, modifié le 16/03/2013
URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kang_Kek_Ieu

• Wikipédia, modifié le 16/03/2013
URL : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pol_Pot



Les crimes du Khmer rouge ​​​​​​ 

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